Pas une goutte d'eau à l'horizon alors qu'en France métropolitaine, c'est plutôt la fête des escargots. Quoique, avec le vent et les pluies abondantes qui tombent sans discontinuité, ils ont préféré se retirer dans leur coquille. Ici, on annonce un petit 26°. La journée commence par une observation ce qui se passe dans le coin.
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Servez-vous en cas de soif.
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Fan de ..............
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Affiché sur toutes les coutures ou plutôt carrosseries.
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Les fesses au frais dans le fourrage.
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Il y a du dromadaire sous le capot !
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La manif des infirmières devant la délégation du ministère de la santé proche du camping. Ce sont les mêmes revendications qu'en France.
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Journée de balade dans la palmeraie. Nous prenons notre bicyclette pour traverser l'oued où coule un filet d'eau et déambulons dans l'oasis. Les chemins de pierres et de sable mettent à mal notre vélo mais tant pis. Allez, roulez jeunesse !
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Travail de coupe des branches desséchées.
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L'orge a déjà une belle hauteur.
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Une construction en pisé au fil de notre chemin.
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Un canal d'irrigation.
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Chemins alternant cailloux et sable.
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L'ouverture permet d'irriguer la parcelle.
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Attention, risque de chute.
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Une femme ramassant les noyaux de dattes tombés à terre.
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On s'affaire dans la palmeraie.
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Elle ramène de l'herbe pour les animaux.
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Une division de canaux.
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Un vieux village encore habité.
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Des murs pas toujours en bon état.
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Le puits près de l'oued.
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Les habitations derrière les palmiers.
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Le village sur la hauteur.
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Et patratas ! Non, non, rassurez-vous, nous ne sommes pas tombés dans l'oued fort heureusement. Il s'agit de l'un de nos vélocipèdes qui refuse de poursuivre et menace nous laisser choir dans la palmeraie. 😭😭 Que se passe t-il donc ? Observation : la roue arrière du vélo est complètement à plat, une épine de palmier s'est inserrée dans le pneu. Pauvres de nous, pas même de quoi réparer la crevaison alors que nous sommes à 45 minutes de marche de notre camping et que le matériel s'y trouve. Comment faire ? Appeler Mondial Assistance que nous conduira au garage le plus proche ? Pas sûr qu'on nous trouve avant la nuit. Notre bonne fée est passée par là, plutôt notre féetaud (pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont les fées de sexe masculin ou les époux des fées et oui, ça existe. On en apprend tous les jours, même à notre âge). Donc, notre féetaud qui se prénomme Abdallah s'est empressé de nous dépanner.
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Première tentative de gonflage, on ne sait jamais.
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Avec cette fameuse épine, nous pensions bien qu'un coup de pompe ne suffirait pas. Pas grave, s'exclame Abdallah. J'ai le matériel pour réparer. Je vais d'abord à la prière (nous venions juste d'entendre l'appel lancé du haut du minaret) et je te répare ça quand je reviens. Une dizaine de minutes plus tard, au retour de la mosquée, il sort son outillage et s'empresse de réparer la chambre à air avec des gestes digne d'un pro. Merci Abdallah. Il a refusé la pièce que nous lui tendions. Pour le convaincre d'accepter, nous avons trouvé un autre argument : renouveler le matériel de réparation ou pour ses petit-enfants.
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L'opérateur en pleine action.
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Au Maroc, les gens sont toujours prêts à rendre service sans rien attendre en retour. Bon, nous continuons notre balade, la réparation semble tenir. Un peu plus loin, un petit bâtiment en terre attire le regard. C'est ici que se tient l'horloge à eau comptabilisant le temps de distribution de l'eau aux différents propriétaires de parcelles de la palmeraie.
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Le bâtiment de l'horloge.
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Plus d'horloge, plus assez d'eau dans la palmeraie.
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Le principe de l'horloge à eau : Le grand bol est remplit d'eau, la tasse de cuivre posée dessus et percée d'un trou se remplit alors en 42 minutes. Le gardien vide la tasse et le procédé reprend. Chaque fois, il effectue un nœud sur la cordelette reliée au couvercle. Un comité de sages détermine le nombre attribué à chaque parcelle. Ci-dessous, les photos explicatives prises en 2019 alors qu'elle était en service.
Puis, c'est le retour vers notre campement en refranchissant l'oued. Ouf ! pas de nouvelles crevaisons.
On aime beaucoup Tâta çà fait plusieurs fois qu’on le zape mais tes photos me donnent envie de retourner
RépondreSupprimerC'est une ville qu'il faut prendre le temps de découvrir. Son oasis offre de belles balades, quitte à se perdre un peu.
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